Dans l’atelier (cliquer sur l’image pour voir la légende)

L’atelier n°3 à la cité fleurie

Il occupe d’abord un atelier avenue du Maine dans le 14e arrondissement de Paris. Puis non loin de là, il s’installe quelques temps au 50, rue Vercingétorix dans le 14e arrondissement de Paris. A partir de fin 1936, il s’installe avec son épouse Elizabeth Klein, dans un atelier de la Cité Fleurie, à Paris 13e arrondissement. Il y reste jusqu’à la fin de sa vie. Il y a peint de nombreux portraits et des nus. Il y a sculpté la pierre, moulé ses plâtres, travaillé la terre glaise. Il y a réalisé une grande partie de son œuvre.

La première chose que Georges Armand Lacroix faisait le matin de bonne heure à la saison froide, c’était d’allumer le vieux poêle à charbon dans l’atelier, pour chauffer toute la maison en prévision de l’arrivée du modèle qui poserait nue et immobile un long moment. Avant l’arrivée du modèle, il retirait les chiffons humides qui entouraient et protégeaient la statue en terre glaise en cours de réalisation. Il n’avait pas de difficulté à trouver des modèles pour son travail, entre sculpteurs l’information circulait. Le centre Américain qui était situé boulevard Raspail, à l’emplacement de l’actuelle Fondation Cartier, était fréquenté par des étudiants parmi lesquels il trouvait des modèles, le plus souvent elles étaient américaines.

A partir des années 70, l’atelier n°3 devient le quartier général de l’Association de sauvegarde de la Cité Fleurie, dont Lacroix en est le Président. Ils y font les réunions, s’y retrouvent pour rédiger les communiqués de presse, les tracts, les pétitions, écrire les lettres, préparer les envois. En février 1982 Georges Armand Lacroix décède dans son atelier de la Cité Fleurie.